Un rat exigeant

Qui en attendant le feu rouge à un passage clouté, fasciné par un punk à côté n’a jamais sursauté (puis frémi) en voyant se mouvoir la forme grise, que vous aviez prise pour une écharpe, et qui vous regarde (d’un peu trop près) avec la même curiosité que vous regardez son extravagant propriétaire ? Le rat fait parti, au même titre que le piercing et les rangers, de la panoplie du punk, mouvement qui naît en Angleterre dans les années 70. L’origine de cette tendance est attribuée à la biographie à sensation de Unity Mitford, parue au même moment, laquelle possédait un rat domestique qu’elle portait sur l’épaule. La provocation étant l’une des valeurs fortes du mouvement punk, ce clin d’oeil à cette fervente admiratrice et grande amie d’Hitler n’est pas anodin. (Avez-vous lu « Ces extravagantes soeurs Mitford » de Annick Le Floc’hmoan ? ) Comme tout le monde, je détestais les rats. Puis le film Ratatouille m’a réconciliée avec ces petites bêtes tant décriées. J’ai donc profité d’une invasion de rongeurs pour faire une descente avec ma lampe frontale dans les caves pour capturer un rat. J’en ai choisi un tacheté comme une vache normande qui trottine volontiers sur mon épaule. Mais mon rat est exigeant, il n’aime pas les looks destroy et ne tolère que les toilettes endimanchées. A défaut d’être punk dans le look, je le serai dans l’attitude provocatrice. Je n’attends donc que la prochaine soirée pour parader en tenue de soirée avec mon rat sur l’épaule. Bon, je rigole, c’est le rat de mon cousin.

Image ci-dessus :chapeau chiné à Florence – Pull Kenzo

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