La robe noire insulaire – Dolce Gabbana et Valentino

A Corfou, hors des côtes, certe très belles, mais fortement endommagées par des promoteurs immobiliers qui y ont bétonné des hôtels dégueulasses, dans les terres, les petits villages n’ont rien perdu de leur charme. En prenant les ruelles désertes, je m’attentais, à tout moment, à rencontrer Don Corleone sur le pas de sa porte, et cela m’a furieusement donné envie de me retaper la trilogie du Parrain (que je n’ai d’ailleurs pas complètement terminée de visionner une première fois).

Quelques semaines avant ce voyage magnifique, à l’enterrement de vie de jeune fille de ma copine Agathe, j’ai croisé une superbe fille qui portait une robe noire en coton qui lui arrivait sous le genou. Même s’il ne m’en reste qu’une impression très générale, la coupe était assez basique, et elle lui allait si magnifiquement que cela m’a donné envie d’en avoir une aussi. Je l’ai rajoutée discrètement à la liste de mes envies : une page sur mon smart phone intitulée « mes cadeaux » sensée apporter une réponse rapide à la question annuelle « tu veux quoi pour noël ? », et une solution aux sempiternelles paires de chaussettes, portes clés, trousses, et autres inutilités que je reçois car je n’ai pas pu apporter de réponse précise à la fameuse question. Tout cela pour m’apercevoir quelques semaines plus tard, à Corfou, que j’avais exactement la même robe (Ines de la ressente pour Uniqlo) et que je la portais même très souvent. Ingratitude !

Cette robe que j’ai mise presque non stop pendant mes dix jours de vacances, collait si parfaitement à mon idée fantasmée (ou pas ?) du look traditionnel insulaire, que je  n’ai pas voulu laisser passer un tel concours de circonstance sans l’immortaliser.  Vous savez, ces vieilles dames tout de noir vêtues, fichu sur la tête assise sur un banc de pierre devant leur minuscule maison villageoise. Image d’Epinal ou pas, j’en ai croisé quelques-unes (qui n’étaient pas toutes fraîches).

J’adore porter ce genre de robes noires. C’est facile à mettre, cela va avec tout, mais j’aime aussi beaucoup ce look prude, un peu monacal dont Valentino et Dolce Gabbana (avec quelques entorses à la règle) font l’éloge chaque année.

Pour conserver cette austérité, La robe noire insulaire se doit de ne pas être trop sexy, la longueur ne va pas au dessus du genou, le col est ras ou pas trop décolleté, la robe ne doit pas être trop évasée pour ne pas avoir l’air d’une création japonaise qui s’est perdue en Méditerranée. Pas d’invention non plus, la coupe classique et connue lui donne son indémodable côté « déjà vu ».

En avez-vous aussi dans vos placards ? Je m’en cherche une pour cet hiver.

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